Un peu de nostalgie… (n° 153)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de L’ACADEMIE DES NINJAS, série d’animation nipponne diffusée pour la première fois en France le 3 avril 1990 sur La Cinq.

Méconnue, celle-ci mérite pourtant le détour avec son improbable héros gros et maladroit mais néanmoins aspirant ninja, amoureux de la fille du directeur de l’Académie au sein de laquelle il apprend à devenir un espion de classe internationale.

Impossible de ne pas éclater de rire devant n’importe lequel des 69 épisodes de ce dessin animé, produit en 1982 et sorti de l’imagination du créateur du non moins hilarant GUGU GANMO (Fujihiko Hosono), tant les gags fusent.

Programmé dans l’émission jeunesse de la chaîne (YOUPI L’ECOLE EST FINIE !) cet anime intégra le CLUB DOROTHEE de TF1l’année suivante, rebaptisé L’ECOLE DES NINJAS.

Si l’on en croit le site PLANETE-JEUNESSE.COM, la chanson interprétée par Jean-Paul Césari (NICKY LARSON) aurait été ré-enregistrée en tenant compte de ce nouveau titre…

Il s’est ensuite retrouvé sur TMC au milieu des années 90, avant de finir sur Mangas au début des années 2000, qui n’en abuse (hélas) pas.

Si certains épisodes ont été distribués en VHS il y a près de vingt ans, aucune édition (intégrale ou partielle) n’est malheureusement prévue en DVD chez nous.

Un peu de nostalgie… (n° 152)

Samedi, c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique d’ALLO BEATRICE, série française diffusée pour la première fois le 16 novembre 1984 sur Antenne 2.

Les 6 épisodes de cette fiction présentaient le quotidien de Béatrice Roussel, populaire animatrice radio à la vie mouvementée, entre son travail, ses deux enfants, son ex-compagnon et sa manie de fourrer son nez partout.

Sympathique et rythmé (pour l’époque), ce divertissement reposait surtout sur le talent de sa distribution, dominée par Nicole Courcel (LE DESTIN DES STEENFORD), André Dussolier (CHIEN ET CHAT) et le regretté Daniel Ceccaldi (LE JEUNE FABRE), sans oublier Gisèle Casadessus (LES COMPAGNONS DE JEHU).

Alors que la plupart des productions programmées le vendredi soir en première partie de soirée ont eu droit à une (PAPA POULE, ESPIONNE ET TAIS-TOI), voire plusieurs (MEDECINS DE NUIT, LES BRIGADES DU TIGRE) saisons supplémentaires, ALLO BEATRICE dû se contenter d’une unique salve d’épisodes dont l’alors chaîne de télévision française la plus regardée n’abusa pas, puisque la série ne fut reprogrammée qu’une fois le dimanche après-midi au milieu des années 80 !

Certes, elle intégra brièvement la grille des programmes de Sérieclub, au moment du lancement de la chaîne des séries, mais elle est portée disparue depuis et n’a pas non plus eu les honneurs d’une sortie DVD.

Un oubli d’autant plus étonnant que l’héroïne, incarnée par la maman de Julie Andrieu, était l’une des premières femmes indépendantes du petit écran hexagonal et que les compositeurs du thème musical (Jean-Pierre Bourtayre et Jacques Revaux) ont travaillé pour Michel Sardou (LE RIRE DU SERGENT, ETRE UNE FEMME) et sont à l’origine des génériques des émissions STARS et CHAMPS ELYSEES, ainsi que ceux des dessins animés COBRA et L’EMPIRE DES CINQ.

Pourtant, la nostalgie fait vendre…

Un peu de nostalgie… (n° 151)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de THRILLER, série britannique diffusée pour la première en France le 22 mai 1977 sur Antenne 2.

Créée par Brian Clemens (CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR),  celle-ci était une anthologie, à savoir une succession d’histoires ayant pour seul rapport entre elles de traiter de thèmes chers aux amateurs de fantastique.

Le thème musical est signé Laurie Johnson (CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR, LES PROFESSIONNELS, JASON KING).

Forte de 6 saisons et 43 épisodes, elle fut programmée de 1973 à 1976 sur ITV1.

7 d’entre eux furent programmés sur Antenne 2 en 1977, sous le titre ANGOISSE, mais les téléspectatateurs français durent attendre 1986 et La Cinq pour non seulement les revoir, mais apprécier également une trentaine d’inédits.

C’est à cette occasion que la fiction anglaise récupéra son titre original…

A noter que depuis la disparition de la chaîne, la série semble portée disparue et seules les les 3 premières saisons sont disponibles en DVD chez BlaqOut.

Il faut dire que cette production n’a pas très bien vieilli et que la qualité des scripts est assez inégale.

Un peu de nostalgie… (n° 150)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de L’HOMME QUI VALAIT 3 MILLIARDS, série américaine diffusée pour la première fois le 11 janvier 1975 sur Antenne 2.

Inspirée du roman CYBORG, sorti en 1972 aux Etats-Unis et 3 ans plus tard chez nous, elle présentait les aventures d’un ancien astronaute en partie reconstruit après un accident d’avion.

Devenu un surhomme, du fait de ses implants bioniques (oeil gauche, jambes et bras droit), Steve Austin effectua ensuite des missions secrètes pour le compte de l’OSI, sous la supervision d’Oscar Goldman.

Après 3 téléfilms produits en 1973, la série débarque en 1974 sur ABC et reste à l’antenne jusqu’en 1978, le temps de diffuser 101 épisodes et… un spin-of (SUPER JAMIE) qui dura 3 saisons, dont une sur NBC.

A noter que les 2 héros se retrouvèrent en 1987 et 1989 (NBC), puis 1994 (CBS), le temps de 3 téléfilms avec un dénouement particulièrement attendu par les fans : leur mariage !

En France, TF1 et Antenne 2 rediffusèrent les mêmes épisodes jusqu’à ce que La Cinq n’achète la quasi totalité des inédits, dans la seconde moitié des années 80. Malheureusement, la première grève des comédiens de post-synchronisation obligea celle-ci à faire doubler ceux-ci au Canada !

A noter que Jimmy, CinéCinéma Star, SciFi et 13ème rue ont elles aussi proposé la série à leurs téléspectateurs jusqu’à l’an passé.

Ces dernières ont d’ailleurs permis de découvrir les téléfilms de 1973 et celui de 1994 en VOST au début et à la fin des années 2000 et les rares histoires restées inédites sont disponibles en DVD chez Universal.

Tout ça a beaucoup vieilli, mais se revoit encore sans déplaisir, pour peu que l’on ait conservé son âme d’enfant…

Un peu de nostalgie… (n° 149)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de LOS ANGELES ANNEES 30, série américaine diffusée pour la première fois en France le 15 septembre 1979, sur TF1.

Celle-ci suivait les enquêtes de Jake Axminster, détective privé accro au café évoluant dans la cité des anges du milieu des 30’s et luttant contre la corruption, ce qui lui vaut l’inimitié de la police locale.

Elle fut mise en chantier début 1976 par la NBC pour tenter de surfer sur le succès du film CHINATOWN de Polanski… en vain.

Après des débuts encourageants, la fiction policière vit son audience décliner et le network arrêta les frais au bout de 13 épisodes.

Créée par Stephen J. Cannell (AGENCE TOUS RISQUES, LES TETES BRULEES, 21 JUMP STREET, UN FLIC DANS LA MAFIA) et Roy Huggins (MAVERICK, LE FUGITIF), qui avaient déjà collaboré sur DEUX CENTS DOLLARS PLUS LES FRAIS, la série dépeignait avec beaucoup de noirceur et de cynisme le quotidien de cette époque, allant jusqu’à s’inspirer de faits réels, comme pour le pilote (LE COMPLOT DU 13 NOVEMBRE) dans lequel une organisation d’extrême droite cherche à destabiliser le gouvernement américain.

L’interprétation habitée de Wayne Rogers (MASH la série) ne fait que regretter un peu plus l’annulation prématurée de cette petite merveille.

Chez nous, TF1 programma plusieurs fois la série entre 1979 et 1984 (en seconde partie de soirée, puis en début d’après-midi de façon hebdomadaire et enfin quotidienne) sans jamais en proposer le 13ème et dernier épisode.

Elle est portée disparue depuis.

A noter que Rogers était doublé par Francis Lax, qui prêtera plus tard sa voix à un autre fameux privé adepte du monologue : Thomas Magnum…

Un peu de nostalgie… (n° 148)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de SIMON & SIMON, série américaine diffusée pour la première fois en France le 8 mai 1983 sur Antenne 2.

Elle présentait le quotidien mouvementé de 2 frères  antinomiques, Rick, l’aîné bourru au grand coeur et A.J., le cadet raffiné, qui montent ensemble une agence de détectives privés.

Lancée à l’automne 1981 sur CBS, la série faillit être annulée à la fin de sa première saison, mais un judicieux changement de case horaire (juste après MAGNUM, avec laquelle elle paratagea un crossover) permit à SIMON & SIMON de décoller.

Toutefois, à la fin des années 80, le network envoya le programme le samedi soir, ce qui précipita la fin de la série, en janvier 1989, après 8 saisons et 157 épisodes.

Elle tenta un timide retour en 1995, le temps d’un téléfilm, mais celui-ci resta lettre morte.

Bourrée d’humour et d’action, la fiction constituait à l’époque un divertissement sympathique, malgré une redondance des scripts, mais la revoir aujourd’hui est une réelle déception tant cette dernière a mal vieilli.

En France, La Cinq prit la suite d’Antenne 2 au début des années 90, avant d’être rediffusée sur des chaînes commeJimmy ou RTL 9.

Un peu de nostalgie… (n°147)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de MANNIX, série américaine diffusée pour la première fois en France le 2 janvier 1969 sur la première chaîne de l’ORTF.

Celle-ci présentait le quotidien du détective Joe Mannix, employé par une vague société de renseignement durant la saison 1, puis privé les saisons restantes.

Lancée à la rentrée 1967 sur CBS, la fiction policière peina à convaincre les téléspectateurs, avant de voir ses audiences décoller la seconde année, une fois le personnage débarrassé de son encombrante Interfect.

Libre de choisir ses enquêtes et ayant désormais sa propre secrétaire, le héros incarné par Mike Connors officiera jusqu’à l’été 1975, où un désaccord entre le network et la société de production Desilu (MISSION : IMPOSSIBLE, LES INCORRUPTIBLES) signera l’arrêt de la série au terme de 8 saisons et 198 épisodes, au grand désespoir des américains.

A noter que ceux-ci l’ont retrouvé en 1997, histoire de fêter les 30 de la série, le temps de l’épisode 4X17 de DIAGNOSTIC : MEURTRE (HARD BOILED/20 ANS APRES).

En France, MANNIX fut multidiffusé de la fin des années 60 à la fin des années 2000, sur les 2 chaînes de l’ORTF, Antenne 2, TF1, RTL 9, TV Breizh, 13ème rue, Jimmy et Vivolta.

Toutefois, la 8ème et dernière saison ne fut jamais proposée dans l’hexagone, alors que les français furent eux aussi, longtemps accros au thème de Lalo Schiffrin (MISSION : IMPOSSIBLE)…

Un peu de nostalgie… (n° 146)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de 3EME PLANETE APRES LE SOLEIL, sitcom américaine diffusée pour la première fois en France le 5 août 1996, sur M6.

La série présentait le quotidien d’américains moyens vécus par 4 extra-terrestres venus observer les terriens en utilisant des corps humains.

Produite et diffusée de 1996 à 2001, la série, dont l’humour reposait sur le choc des cultures, resta 6 saisons et 139 épisodes à l’antenne de NBC avant de quitter l’antenne en raison d’une certaine usure des scripts et de la lassitude du network devant les parts de marché très moyennes enregistrées par le show.

Hilarante, du moins lors de ses 4 premières années, la fiction comique bénéficiait d’une distribution formidable portée par John Lithgow (DEXTER, CLIFFHANGER, L’ESPRIT DE CAIN, TENDRES PASSIONS), Jane Curtin (ALINE & CATHY), French Stewart (INSPECTEUR GADGET 2), Joseph Gordon Lewitt (500 JOURS ENSEMBLE, INCEPTION), Wayne Knight (SPACE JAM, JURASSIC PARK) et Kristen Johnston (URGENCES, LE COME BACK).

Malheureusement, la finesse des dialogues et l’humour ravageur donnèrent tant de mal aux responsables de la version française que 3RD ROCK FROM THE SUN fit un bide lors de son arrivée sur nos écrans, à l’été 1996.

Il fallut d’ailleurs attendre le début du millénaire avant de revoir cette dernière, sur Sérieclub… en 3ème partie de soirée, mais en VO cette fois, ce qui permit aux français de découvrir à quel point 3EME PLANETE APRES LE SOLEIL est drôle.

A l’occasion de la reprise de la série par SciFi, fin 2006, les 5 dernières saisons furent doublées, mais la chaîne eut la bonne idée de les proposer en VM…

Un peu de nostalgie… (n° 145)

Samedi, c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de LA FIEVRE D’HAWAII, série américaine diffusée pour la première fois en France à la fin des années 80, sur feue La Cinq.

ABC ayant décidé de surfer sur la vague MAGNUM, qui triomphait depuis fin 1980 sur CBS, le network lanca HAWAIIAN HEAT à la rentrée 1984, avec ses 2 flics sous couverture vivant dans une maison qui n’est pas la leur (tiens, tiens) et leur amie… pilote d’hélicoptère…

Venus de Chicago pour innocenter le père de l’un d’eux, accusé d’avoir touché des pots de vin, ces derniers vont rester dans l’archipel le temps de 11 épisodes, faute d’audience.

La fiction policière était portée par un casting d’éternels seconds rôles, à commencer par le regretté Robert Ginty (LES TETES BRULEES), épaulé par Jeff MacCracken (LAX), Tracy Scoggins (BABYLON 5), Branscombe Richmond (LE REBELLE) et feu Mako (LE FLIC DE SHANGAI).

Moyenne, mais non dénuée d’humour, cette série de James D. Parriott fait partie de la longue liste d’echecs du producteur (SUPERMINDS, VOYAGERS!) qui ne s’achèvera qu’en 1992 avec LE JUSTICIER DES TENEBRES.

Chose rare, le thème du générique (GOOD BYE BLUES) sert aujourd’hui d’intro au show 80’S DAN, uniquement visible sur internet.

Après avoir proposé le pilote en prime time, La Cinq programma la seule et unique saison en access, puis en rediffusa tous les épisodes le week-end.

Chez nous, la série semble avoir disparu avec la chaîne…

Un peu de nostalgie… (n° 144)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de FLICS A HOLLYWOOD, série américaine diffusée pour la première fois en France le 10 mai 1987 sur Canal +.

Programmée le samedi soir sur ABC, cette fiction policière loufoque était la réponse du network à la sombre DEUX FLICS A MIAMI de NBC, mais HOLLYWOOD BEAT fut un échec public et la chaîne, non contente d’annuler cette dernière au bout de 14 épisodes, ne programma même pas les 6 derniers, à l’automne 1985.

Elle mettait en vedette Jack Scalia (TEQUILA & BONETTI, DALLAS) et Jay Acovone (LA BELLE ET LA BETE) et était produite par Aaron Spelling.

Sans être formidables, les aventures de Nick McCarren et Jake Rado se regardaient pourtant sans déplaisir d’abord sur Canal + (sous le titre HOLLYWOOD BLUES), puis sur La Cinq, qui ira jusqu’à la proposer en prime time avant de la reléguer le week-end.

A noter que TMC a par la suite repris la série, qui est portée disparue de nos écrans depuis plus de 20 ans.

Un peu de nostalgie… (n° 143)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de L’IMMORTELLE, série franco-canadienne diffusée pour la première fois en France le 1er mai 1999 sur M6.

Alors qu’HIGHLANDER touchait à sa fin (Adrian Paul ayant refusé d’aller au-delà de son contrat de 6 ans), les producteurs de la série, toujours rentable, décidèrent de poursuivre l’aventure avec une série dérivée.

Après quelques tentatives d’introduction de nouveaux personnages féminins dans la dernière saison de cette dernière, ceux-ci derniers optèrent pour utiliser le personnage d’Amanda, bien connue et appréciée des fans de la saga télévisée.

Lors d’une enquête, Nick Wolfe perd sa partenaire et découvre que sa principale suspecte, Amanda, est innocente et… immortelle.

En proie au doute depuis quelques temps déjà, cette dernière décide d’aider le flic, histoire de se racheter…

Leurs aventures furent stoppées au bout d’une saison, en raison d’audiences catastrophiques dûes, il faut bien le reconnaître, à des scripts lamentables et une réalisation très moyenne.

D’ailleurs et sentant l’annulation venir, les scénaristes achevèrent la saison sur un cliffhanger censé relancer l’intérêt des téléspectateurs : condamné par du poison, Nick est abattu par Amanda… avant de se relever et de l’abandonner, furieux de ne pas avoir été prévenu de son immortalité et de ne pas avoir eu le choix de sa (non) mort…

HIGHLANDER : THE RAVEN fut un échec cuisant dans tous les pays où elle fut programmée, mais le capital sympathie d’Elizabeth Gracen (LA MORT DE L’INCROYABLE HULK) ne s’en trouva curieusement pas affecté et Paul Johansson (PARKER LEWIS NE PERD JAMAIS) renoua avec le succès 4 ans plus tard, en devenant Dan Scott dans LES FRERES SCOTT.

Certes, la série fut multidiffusée sur les chaînes du groupe M6 durant la première moitié des années 2000, mais ce n’était que parce que celle-ci entrait dans les quotas.

Un peu de nostalgie… (n° 143)

Samedi c’est nostalgie sur LIBERTE SERIE !

Cette semaine, (re)découvrez le générique de CHAPI CHAPO, série d’animation française diffusée pour la première fois le 13 novembre 1974 sur la seconde chaîne de l’ORTF.

Celle-ci présentait les aventures de 2 enfants, Chapi (la fille en rouge) et Chapo (le garçon en bleu) aussi ronds que leur univers était carré et  dont les jeux étaient toujours perturbés par l’arrivée d’un animal ou d’un objet.

Une fois le problème de ce dernier réglé, nos 2 compères se mettaient à faire des claquettes, rituel immuable sur lequel se refermait chaque histoire…

Créée et réalisée par Italo Bettiol et  Stephano Lonati, connus être à l’origine de PEPIN LA BULLE et pour leurs travaux sur L’ILE AUX ENFANTS (TRAJECTOIRES, ALBERT & BARNABE, LES KANAPOUTZ etc.), émission qui a d’ailleurs un temps accueilli la série, CHAPI CHAPO est restée célèbre pour les onomatopées de ses protagonistes, qui sont en fait des bruits de très jeunes enfants enregistrés par l’ingénieure du son puis remontés syllabe par syllabe !

A noter que cette formidable ôde à l’imaginaire a été mise en musique par François de Roubaix, compositeur disparu en 1975 et responsable des bandes originales de productions cinématographiques et télévisées comme LE VIEUX FUSIL, LES PONEYTTES, LES AVENTURIERS, LE SAMURAI ou LES CHEVALIERS DU CIEL.

Cette fiction animée image par image fut multirediffusée sur TF1 dans les années 70, puis sur Antenne 2 (dans RECRE A2) durant les 80’s, avant de faire des apparitions sporadiques sur des chaînes comme TMC ou Mangas.