11 septembre…

La réalité n’a de cesse de dépasser la fiction, surtout dans l’horreur.

Le 11 septembre 2001, une poignée de lâches a infligé une douleur indicible aux proches de presque 3 000 innocents.

10 ans ont passé : la vie continue et le souvenir semble lointain, même si la menace reste vivace (Madrid, Londres etc.).

L’univers du divertissement, lui aussi, a intégré cet après-11 septembre dans ses séries, les meilleures (A LA MAISON BLANCHE, RESCUE ME) comme les pires (24).

Le 15 octobre 2001, NEW YORK 911 ouvrait sa 3ème saison sur un épisode un peu particulier (IN THEIR OWN WORDS), composé d’entretiens avec de vrais pompiers, secouristes et policiers menés par certains membres de la distribution de THIRDWATCH, dont Bobby Cannavale et Skip Sudduth.

Inédit en France (alors que la série a été multi-rediffusée sur France 2, RTL 9, 13ème rue, France 4 et Sérieclub !), celui-ci constitue pourtant un bel hommage aux professionnels du sauvetage disparus ce jour-là.

Heureusement, il est disponible sur le web.

En voici la conclusion, choisie en raison de l’affichage des noms des héros qui ont trouvé la mort dans l’effondrement des tours, alors qu’ils venaient à la rescousse des victimes…

2 commentaires sur « 11 septembre… »

  1. De manière générale, le traitement du 11 septembre dans New York 911 avait été exemplaire. Elle avait proposé à la rentrée 2001 trois épisodes (le docu-hommage que tu évoques ; et les deux premiers de la saison 3) qui étaient vraiment bien inspirés. Sobre, digne… Avec les deux épisodes « fiction » qui n’en faisaient pas trop, dépeignant une douleur et un déchirement de beaucoup d’intensité. Peut-être une des meilleures façons de traiter le sujet qu’elle avait à sa disposition, alors qu’elle ne disposait d’aucun recul et que se déroulant sur place, elle ne pouvait pas ne pas intégrer les attentats.

    1. Effectivement, le traitement du 11 septembre 2001 par NEW YORK 911 a été exemplaire !
      Les scénaristes des épisodes 3X02 (10 SEPTEMBRE) et 3X03 (UNE SEMAINE APRES) ont eu l’intelligence de ne pas centrer l’action de leur histoire sur le jour des attentats, mais sur la veille et la semaine qui a suivi ces derniers.
      Ce parti pris leur a, justement, donné le recul nécessaire pour intégrer l’évènement à leur récit avec sobriété, rendant ainsi hommage aux victimes avec la dignité que celles-ci méritaient.
      Cela rend plus grande encore la frustration ressentie devant une série qui a, par la suite sombré dans la facilité, délaissant le réalisme et l’étude de moeurs qui faisaient son intérêt, pour ne devenir qu’une fiction policière aux intrigues faciles et… racoleuses…

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